LIBÉREZ JACK
Jack Letts est un citoyen canadien qui est emprisonné sans inculpation dans le nord de la Syrie depuis mai 2017 dans des conditions similaires à celles de Guantanamo.
C’est le devoir du gouvernement canadien de le rapatrier afin qu'il puisse faire face à un procès équitable au Canada.
“A Canadian is a Canadian is a Canadian…”
- Prime Minister Justin Trudeau
“The government of Canada is flouting its international human rights obligations toward Canadians who are arbitrarily detained in northeast Syria and providing inadequate support to family members seeking to provide their loved ones with essentials such as food and medicine, and to bring them home.
The obligations that Canada has breached include taking necessary and reasonable steps to assist nationals abroad facing serious abuses including risks to life, torture, and inhuman and degrading treatment.”
— Human Rights Watch, June 29 2020
Qui est Jack Letts?
Pourquoi Jack a-t-il été emprisonné ?
Jack est détenu sans inculpation ni accès à un avocat, ni aucune forme d'assistance consulaire du Canada, depuis plus de 5 ans maintenant. Aucune preuve n'a jamais été présentée pour suggérer qu'il ait jamais rejoint une organisation terroriste ou commis un crime. Selon ses parents, Jack s'est opposé au DAESH et a même été jugé pour avoir condamné publiquement le DAESH.
Jack a-t-il été jugé ?
Jack est détenu sans inculpation, sans procès et sans accès à une représentation juridique ou à toute forme d'assistance consulaire depuis 2017. Nous croyons qu'il est détenu par les forces kurdes dans un centre de détention à Qamishli, dans le nord-est de la Syrie. Lors de son dernier contact direct avec ses parents il y a 4 ans, Jack a révélé qu'il était terrifié et suicidaire après avoir été torturé et détenu pendant de longues périodes d'isolement cellulaire. Les conditions sordides de la prison où il est détenu sont non seulement inhumaines mais aussi illégales. La façon dont Jack est détenu est une forme de détention arbitraire qui va à l'encontre du droit international et des valeurs canadiennes.
Pourquoi Jack devrait-il être renvoyé au Canada ?
Jack est un citoyen canadien et a le droit d'être rapatrié. Le gouvernement devrait accorder à Jack "l'assistance et la protection nécessaires" auxquelles il a droit, en facilitant son retour au Canada. Il est détenu dans des conditions dangereusement inhumaines dans une prison kurde. Ses ravisseurs n'ont ni la capacité ni le désir de le juger. Cette fuite des responsabilités ne rend justice à personne et va à l'encontre des valeurs canadiennes fondamentales que sont la démocratie, la liberté, les droits de l'homme et l'État de droit.
Comment la Grande-Bretagne a-t-elle laissé tomber Jack ?
La Grande-Bretagne a abandonné ses citoyens qui sont détenus au nord-est de la Syrie dans des centres de détention et des camps de réfugiés. Jack a été arrêté alors qu'il fuyait le DAESH en 2017, bien avant l'effondrement du régime de DAESH. Les autorités kurdes lui ont dit en mai 2017 qu'elles voulaient le remettre aux Britanniques, mais le gouvernement britannique a bloqué toute communication ultérieure avec ses parents et leur a dit qu'ils ne pouvaient pas les aider car ils n'avaient pas de présence consulaire dans la région.
Le gouvernement britannique l'a ensuite déchu de sa citoyenneté britannique en 2019.
Le gouvernement britannique contribue à financer ces centres de détention kurdes illégaux, ainsi que la construction d'une nouvelle prison dans le Rojava kurde (NE de la Syrie). Il semble que la stratégie du Royaume-Uni pour faire face à cette catastrophe humanitaire consiste à soutenir une prison de type Guantanamo dans la région, où les gens seront détenus indéfiniment ou jusqu'à leur mort, sans accusation ni procès. Il s'agit d'une violation flagrante des lois et normes internationales en matière de droits de l'homme.
Que s'est-il passé avec le procès de John et Sally ?
Les parents de Jack, John et Sally, ont fait ce que tout parent dans une situation aussi désespérée ferait - ils ont essayé de sauver la vie de leur fils.
Ils ont été accusés en 2016 de "financement du terrorisme" après avoir tenté d'envoyer à Jack de l'argent pour payer un passeur de clandestins qui l'aiderait à s'échapper du territoire du DAESH. Même si la police britannique avait donné à John et Sally la permission écrite d'envoyer ces fonds, ils ont tout de même été poursuivis. En fin de compte, le jury a accepté qu'ils avaient reçu l'autorisation d'envoyer cet argent et qu'ils avaient essayé d’envoyer l’argent uniquement pour sauver la vie de Jack. Ils ont été déclarés non coupables de ces deux chefs d'accusation - mais ils ont été reconnus coupables d'un troisième chef d'accusation, celui d'avoir envoyé 223 £ (378 $ Can) à une famille de réfugiés au Liban en 2015. La police a fait valoir qu'elle avait eu des "motifs raisonnables" de soupçonner que cette petite somme aurait pu tomber entre de mauvaises mains. Ils ont purgé une peine de 18 mois avec sursis après avoir attendu plus de 3 ans pour un procès. Au tribunal, le juge a clairement indiqué que John et Sally n'étaient pas des terroristes, qu'ils n'avaient jamais soutenu le terrorisme et qu'ils avaient agi uniquement pour sauver la vie de leur fils.
Qu'est-ce que la plainte de l'ONU ?
En mai 2021, l'avocat des familles, Tayab Ali, a déposé une plainte contre les gouvernements britannique et canadien auprès du rapporteur spécial des Nations unies sur la promotion et la protection des droits de l'homme et des libertés fondamentales dans la lutte contre le terrorisme et du rapporteur spécial sur les exécutions extrajudiciaires, sommaires ou arbitraires. La plainte décrit à la fois l'action et l'inaction des gouvernements britannique et canadien qui constituent une violation du droit à la vie de Jack. En outre, il est estimé que le gouvernement canadien est maintenant de "mauvaise foi" dans son refus et son échec à s'engager de manière productive avec la famille de Jack et à travailler au retour d'un citoyen canadien détenu à l'étranger. Cliquez sur le lien ci-dessous pour en savoir plus :
Dernières nouvelles
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Families of 26 Canadians detained in Syria launch federal case against Canadian government’s repatriation inaction
Les familles des 26 citoyens canadiens (14 enfants, 8 femmes, 4 hommes) actuellement détenus en Syrie ont déposé une plainte fédérale contre le gouvernement canadien à Ottawa. Cette plainte vise à mettre en lumière la négligence du gouvernement canadien à faire respecter certaines parties de la Loi sur la Cour fédérale, de la Loi sur la citoyenneté, de la Charte canadienne des droits et libertés et de la Convention internationale des droits de l'enfant, en ce qui concerne le rapatriement de ces citoyens canadiens qui vivent dans des conditions horribles en Syrie.
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Lawyer representing Letts family submits complaint to the UN against UK and Canadian rights violations
Tayab Ali, l'avocat de la famille, a déposé une plainte contre les gouvernements britannique et canadien auprès du Rapporteur spécial des Nations Unies sur la promotion et la protection des droits de l'homme et des libertés fondamentales dans la lutte contre le terrorisme et du Rapporteur spécial sur les exécutions extrajudiciaires, sommaires ou arbitraires. La plainte décrit à la fois l'action et l'inaction des gouvernements britannique et canadien, qui constituent une violation de son droit à la vie.
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4-year-old Canadian Orphan Rescued from Syrian Camp
Une fillette canadienne de 4 ans, connue sous le nom d'Amira, a finalement été rapatriée au Canada pour vivre avec ses proches après que sa famille immédiate a été tuée dans une attaque aérienne en Syrie. Cette décision crée un précédent pour le gouvernement canadien, qui doit sauver ses citoyens des camps du nord de la Syrie et les mettre en sécurité au Canada.
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Jack Letts’ parents treated as terrorists for trying to save their son
Les parents de Jack, (Sally et John), ont été inculpés en 2016 pour avoir prétendument "financé le terrorisme" après avoir tenté d'envoyer de l'argent à leur fils pour qu'il s’échappe de DAESH et quitte la Syrie. Bien qu'ils aient eu l'autorisation de la police britannique d'envoyer ces fonds, une procédure a tout de même été engagée contre eux. Plus de trois ans plus tard, ils ont été déclarés non coupables de deux des trois accusations, mais ont été reconnus coupables d'avoir envoyé 223£ (378 dollars canadiens) à une famille de réfugiés au Liban en 2015. La police a fait valoir qu'elle avait eu des "motifs raisonnables" de soupçonner que cette petite somme aurait pu être utilisée pour soutenir le terrorisme. Le juge a déclaré devant le tribunal que Sally et John n'étaient pas des terroristes, n'avaient jamais soutenu le terrorisme et n'avaient agi que pour sauver la vie de leur fils.
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